Les mutations nationales sont notre statut

Le ministre Ndiaye, interrogé sur France Info sur les conditions de rentrée et le manque d’enseignant, indique : « Le mouvement national fait que que l’on peut être muté à 500 km. Cela nous donne à réfléchir notamment pour les jeunes enseignants. »
Ce n’est pas là première fois que le ministre remet en cause le mouvement national. Il retourne le problème pour donner un argument démagogique et s’attaquer un peu plus à notre statut de fonctionnaire d’état.
Le problème n’est pas de « muter à 500 km », mais de devoir le faire malgré des priorités légales et de n’avoir aucune perspective de mutation.

Ce que veut FO :
la création de postes statutaires pour rétablir le droit à mutation pour tous ;
l’augmentation des salaires pour que tous les postes soient pourvus ;
le rétablissement des commissions paritaires pour que les personnels puissent vérifier que leurs droits sont respectés
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