Le SNFOLC contre les projets de fermeture de CPGE

Gabriel Attal a promis un « choc des savoirs » dans l’Éducation nationale et lancé une « mission » sur le sujet. Peu de formations sont aussi exigeantes en matière de savoirs que les CPGE et pourtant le ministère n’a pas caché son intention de procéder à des fermetures.

Aucune filière n’est épargnée

Effectivement dans les académies les annonces alarmantes se multiplient. Sont notamment menacées :

  • une première année ECG au lycée François Ier au Havre
  • une première année ECG au lycée Decour à Paris
  • une hypokhâgne au lycée Lamartine à Paris
  • une khâgne au lycée Chaptal à Paris
  • une classe BCPST au lycée Chateaubriand à Rennes
  • une classe d’ATS bio au lycée Pierre Gilles de Gennes à Paris des classes de PCSI et de PC au lycée Carnot à Paris Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive.

Les prétextes avancés

Le ministère estime que de telles suppressions de classes sont justifiées « au regard de leurs effectifs et des besoins de l’enseignement scolaire, conformément au principe d’équité qui doit prévaloir dans l’ensemble du système éducatif. » (Réponse du ministère de l’enseignement supérieur à une question d’un sénateur publiée au JO Sénat du 7 septembre 2023, p. 5287).

Le SNFOLC

  • exige le maintien de toutes les sections de CPGE menacées de fermeture,
  • soutient les actions des professeurs concernés pour défendre leurs classes préparatoires,
  • appelle tous les collègues, quel que soit le niveau dans lequel ils exercent, à se joindre aux initiatives prises contre la fermeture des classes préparatoires (signature de pétition ; motion, rassemblement…).

Sur cette base, le SNFOLC soutient l’appel à la grève et au rassemblement devant le ministère de l’Education nationale mercredi 6 décembre à 14h00, à l’initiative des professeurs de CPGE de 10 établissements parisiens en présence de FO.

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