Le gouvernement n’a de cesse de communiquer sur une prétendue augmentation salariale pour les enseignants. Rappelons que les enseignants sont des fonctionnaires d’Etat de catégorie A et que le traitement qu’ils perçoivent dépend de la valeur du point d’indice et d’une grille correspondant aux indices de la catégorie A. La politique consistant à laisser le point d’indice se dégrader face à l’inflation a abouti à la situation que nous connaissons aujourd’hui : pour retrouver la valeur réelle du point d’indice du 1er janvier 2000, il faudrait l’augmenter de 25%.
De surcroît, la reconnaissance des qualifications se traduit dans le statut général des fonctionnaires par l’existence des catégories. La cohérence générale de la grille de la fonction publique amène FO fonction publique à revendiquer un démarrage de la grille de catégorie A à 160% du SMIC, alors que la grille actuelle fait démarrer la catégorie A à peine 10% au-dessus du SMIC.
Face à la paupérisation grandissante que subit l’ensemble des fonctionnaires, des mesures d’urgence d’augmentation du point d’indice et d’amélioration de la grille indiciaire sont d’une absolue nécessité !
Or, loin de prendre ces mesures d’urgence, le gouvernement veut demander aux enseignants de travailler plus pour avoir… des primes !
Pour FO fonction publique, augmenter les primes et le salaire au mérite n’est pas acceptable.
FO Fonction publique revendique au contraire l’intégration de la moyenne des primes dans le traitement pour l’ensemble des personnels.
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