Le 5 octobre 2023, à l’occasion de la journée mondiale des enseignants, Gabriel Attal annonçait le lancement d’une mission « exigence des savoirs » dont les conclusions seraient rendues « d’ici à huit semaines » pour une « mise en œuvre à la rentrée 2024 ». Puis il précisait que « la priorité sera donnée au Français et aux Maths ». Il s’agit, comme l’a promis le ministre le 28 août, de provoquer un « choc des savoirs » consistant à « mettre le paquet sur les savoirs fondamentaux » afin d’ « élever le niveau de notre école ».
Avec les personnels, le SNFOLC considère que la responsabilité du ministre est de réunir toutes les conditions pour que l’école puisse instruire, ce qui nécessite de répondre aux revendications :
- Annulation des 2 500 suppressions de postes (soit près de 2 millions d’heures de cours) programmées à la rentrée 2024 et création de tous les postes statutaires nécessaires dans toutes les catégories de personnels ;
- Respect de la liberté pédagogique et des enseignements disciplinaires ; abandon des dispositifs non disciplinaires (séquences d’observation en milieu professionnel en 3ème et 2nde, SNU…) et rétablissement de toutes les heures disciplinaires ; abrogation des réformes Belkacem du collège et Blanquer du lycée et du baccalauréat ; rétablissement du baccalauréat national avec des épreuves terminales, nationales, disciplinaires et anonymes ;
- Respect des statuts, des missions et des obligations réglementaires de service ;
- Augmentation des salaires par l’augmentation du point d’indice (10 % tout de suite et ouverture de négociations pour rattraper les 27,5 % perdus depuis 2000) et retrait du pacte.
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