Le Syndicat National Force Ouvrière des Lycées et des Collèges défend le bac

La conférence de presse du SNFOLC du mercredi 25 janvier a réaffirmé le mandat de FO sur le report des épreuves de spécialités en juin et s’est inscrite dans l’action menée par les associations de professeurs l’après-midi même au ministère. A juste titre elles manifestaient et nous y étions. Nous leur affirmons notre soutien total et c’est ce que nous avons fait en participant aussi aux journées d’étude de l’APSES du 26 au 28 janvier.


Le SNFOLC soutient et revendique que la première urgence est de reporter les épreuves de spécialités de mars en juin afin de garantir aux enseignants et aux élèves de meilleures conditions de travail et de passation des épreuves. Tout cela s’articule avec le retour à un baccalauréat national avec ses épreuves anonymes, nationales et terminales. Pour le SNFOLC, le retour à ce baccalauréat – après les réformes Blanquer que P. Niaye ne démentit pas, avec en sus l’instauration de Parcoursup – serait la garantie que chaque jeune puisse avoir accès à la filière de son choix. Et cela se confirme plus que jamais dans le cadre d’une école territorialisée avec le contrôle continu, dont plus largement la réforme des lycées et la plate-forme Parcoursup sont indissociables.


Des élèves, des professeurs en difficulté, c’est ce que sont ces réformes, ces inégalités : nous n’en voulons pas ! Cette réforme avec Parcoursup c’est du perdant-perdant pour tout le monde.


Pour Force Ouvrière, revenir à un baccalauréat avec des épreuves terminales, anonymes et nationales permet de garantir l’égalité du diplôme pour tous sur tout le territoire et de garantir la même instruction pour tous sur tout le territoire. Le baccalauréat doit être le premier grade universitaire permettant de garantir aux futurs étudiants l’accès à la filière de leur choix.

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