« Protocole de secourisme de santé mentale » : les gouvernements détruisent l’Ecole publique, les personnels refusent de subir les déflagrations

Alors que le gouvernement détruit la médecine scolaire (projets de décentralisation et de service des 4 corps médico-sociaux (INFENES, assistantes et conseillères techniques de service social, médecins et PsyEN), alors que les postes aux concours d’INFENES n’ont pas été tous pourvus malgré des candidats, le ministère met en place ces « brigades de secouriste de santé mentale » pour faire face à « la dégradation de la santé mentale des enfants et des jeunes ».


Qui refuse d’abroger la réforme du baccalauréat Blanquer, du lycée et Parcoursup ? Qui impose l’inclusion systématique au détriment des besoins de chacun ? Qui rogne sur le budget de l’éducation nationale au profit de l’économie de guerre ? Qui met en place le « choc des savoirs » qui fragilisera les élèves baladés entre groupes, triés, poussés vers la sortie de l’Ecole publique ?


Ce gouvernement en sursis et totalement illégitime n’a honte de rien. Il détruit tout, maltraite la jeunesse et les personnels, et leur demande de « porter une attention particulière aux signes de mal-être », « prendre en considération les spécificités du risque suicidaire » (extrait de la lettre de mission type). Pour la FNEC FP-FO, cette mesure aboutit à confier à des personnels non qualifiés des prérogatives médicales avec les conséquences que cela implique en termes de responsabilités tout en créant des risques réels pour les élèves qui pourraient être mal orientés et mal accompagnés.

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