Nouvelle rentrée scolaire, nouvelle accélération de la dégradation des conditions de travail des personnels d’inspection !

Après trois ans de préparation au sein du syndicat des personnels de direction ID-FO, Indépendance et Direction Force Ouvrière, les statuts du SNCI-FO, Syndicat des Corps d’Inspection de l’Éducation Nationale Force Ouvrière ont été déposés à l’issue de son congrès fondateurs à Montreuil le 28 juin dernier. Le SNCI-FO est un syndicat libre et indépendant, fédéré et confédéré.

Il est le quinzième syndicat de la FNEC FP-FO, Fédération Nationale de l’Éducation, de la Culture et de la Formation Professionnelle Force Ouvrière. Il est également membre de la CGT-FO, Confédération Générale du Travail, Force Ouvrière. Le SNCI-FO défend les intérêts individuels et collectifs des personnels d’inspection des ministères de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et des sports ainsi que l’École publique.

Dès sa création, le SNCI-FO a exprimé son inquiétude concernant la rentrée scolaire qui s’annonçait. Ses craintes se sont fait réalité comme en témoigne le panorama de ces premières semaines de l’année scolaire.


Des autorités académiques au management brutal, une ministre démissionnaire qui organise une rentrée scolaire hors de tout contrôle démocratique, un premier ministre nommé sans légitimité citoyenne et bientôt un nouveau ministre de l’Éducation nationale, le cinquième en deux ans !


Plusieurs fois ministre et commissaire européen, Michel Barnier est un fervent partisan des politiques de rigueur et de privatisation. Il considère ainsi qu’à l’Éducation nationale, « les fonctions support et l’administration sont plus lourdes chez nous que partout ailleurs ». Autrement dit, il faut dégraisser ! Comme Jean-Michel Blanquer et tous les ministres d’Emmanuel Macron, c’est un farouche opposant au cadre national de l’École publique et au Statut général de la fonction publique.


Un rapport de l’inspection générale des finances préconise une offensive d’une brutalité inouïe contre l’éducation. Des coupes budgétaires sous prétexte de « déclin démographique » alors que les classes françaises sont déjà les plus chargées d’Europe, la remise en cause des dédoublements en éducation prioritaire, la fermeture de près de 2000 écoles y sont envisagées !


Les personnels d’inspection observent avec la plus grande inquiétude l’absence d’éthique de la fonction gouvernante au plus haut de l’État qui impacte massivement les conditions de travail des personnels et le fonctionnement de l’École publique.

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