Judiciarisation des conflits au travail !

Ce communiqué intersyndical montre à quel point l’administration, tel un monstre froid, peut engager facilement des actions injustes et vexatoires à l’encontre d’un collègue. Sur la seule base d’une plainte déposée par un chef d’établissement contre X pour usurpation d’identité et d’une enquête de police qui a pris pour cible cette enseignante, sûrement sur la base d’un simple témoignage d’une personne impliquée dans la procédure, la machine administrative s’est abattue de manière brutale sans aucun respect de la présomption d’innocence de la part du rectorat de Strasbourg, sans vraiment respecter les textes et sans jamais prendre la peine de s’en justifier.

Aujourd’hui totalement blanchie par la justice – l’affaire a été jugée au tribunal correctionnel – les séquelles de cette histoire injuste tant sur le fond que sur la forme restent nombreuses pour cette enseignante.

Pour financer les frais de justices de nos collègues dans cette affaire, une cagnotte a été mise en place : https://www.cotizup.com/la-liberte-d-expression-bz?sm=1

Dans un tout autre dossier concernant cette fois un personnel de direction du Haut-Rhin, la différence de traitement par l’administration est frappante. Alors que les témoignages se sont accumulés, montrant à la fois de nombreuses difficultés dans le simple accomplissement des missions qui sont les siennes mais surtout une forte présomption de comportements déplacés et délictuels envers les personnels de l’établissement, et bien que ces faits aient été portés à la connaissance du rectorat lors d’une réunion en présence de Mme la Secrétaire Générale, M. le DASEN du Haut-Rhin et M. le Directeur des Ressources Humaines, trois semaines après cette entrevue la personne concernée est toujours en poste.

Le SNFOLC Alsace a plusieurs fois rappelé au rectorat la possibilité de décider d’une mesure conservatoire, suggestion pour laquelle nous n’avons eu aucun retour, et cette inertie a pour conséquence une souffrance quotidienne pour les équipes pédagogiques de l’établissement concerné. Votre syndicat continuera de se battre pour protéger les collègues, amener l’administration à prendre ses responsabilités et dénoncer tout traitement que l’on pourrait qualifier comme relevant du « deux poids deux mesures ».

Lire le communiqué intersyndical