C’est à l’insu des professeurs correcteurs des épreuves de spécialité que les notes attribuées ont été modifiées de surcroit en dehors des commissions d’harmonisation. De qui se moque-t-on ? Des professeurs qui ont dû corriger les épreuves dans les pires conditions et parfois même au dépend de leur santé ! C’est le mépris affiché vis-à-vis des professeurs, comme envers les élèves. C’est le mépris de la liberté pédagogique, de l’instruction, du droit des lycéens à avoir une vraie note. L’expertise de l’enseignant serait donc nulle et non avenue !
SANTORIN au service de la bidouille et du contrôle systématique des professeurs
Il est vrai que la dématérialisation systématique des copies contre laquelle le SNFOLC s’est prononcé est la pierre angulaire pour J-M Blanquer dans son offensive de destruction du baccalauréat. Tout est sous contrôle. Non pas le contrôle du professeur, maître de sa discipline et des notes dispensées mais le contrôle orwellien du ministère sur ce que fait un professeur, sa productivité, ses notes, son rythme de correction. Le ministère a refusé l’an dernier lors des épreuves du baccalauréat de philosophie le choix entre les copies papier (car elles se perdaient -sic), et leur dématérialisation. On comprend pourquoi !
Non au baccalauréat Blanquer-Ndiaye
Pour le SNFOLC, le baccalauréat n’est pas un monument du passé, l’épreuve de philosophie, le marronnier de l’année. Il a fait ses preuves pour des générations de lycéens. Il est le premier grade universitaire. Le contrôle continu, la dislocation des épreuves disciplinaires ont érigé Parcoursup en censeur des études secondaires. La machine du tri social fonctionne à plein.
Pour le SNFOLC, il n’y a pas besoin d’un énième grand débat comme le propose le nouveau ministre pour connaître l’état de l’Ecole. Il suffit d’écouter et de satisfaire les revendications.
- L’arrêt du bidouillage des notes et du flicage des professeurs
- Le retour aux corrections papier
- Le retour au rôle plein et entier des commissions d’harmonisation.
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