(éditorial du Syndicaliste Indépendant)
Le président Macron s’était donné 100 jours pour tourner la page des retraites. Son déplacement de trois jours à Marseille était conçu comme un moment médiatique de sa campagne pour « apaiser » le pays. (…)
Mais personne n’est dupe de ce coup de com’. Les milliards du « Marseille en Grand » ce n’est pas pour nous, peuvent se dire les jeunes des quartiers nord.
Le président Macron exploite la situation indigne dans laquelle se trouvent les écoles marseillaises pour les soumettre à un chantage et en faire les cobayes d’une expérimentation qui a vocation à être déclinée nationalement : c’est « l’école du futur », avec des projets différents sur le modèle des écoles privées, avec des programmes et des diplômes locaux, au détriment de l’égalité des droits des élèves quel que soit leur quartier d’habitation.
Télécharger / lire l’éditorial complet :